Mes entorses au canon travellerien
Sur cette page, j'ai essayé de rassembler les points où ma conception de l'univers de Traveller diverge de la version orthodoxe officielle, ce qu'on appelle dans le jargon le canon du jeu.
Cette liste ne prétend pas être exhaustive : il y a probablement des points sur lesquels je diverge depuis si longtemps que j'en ai oublié que la version officielle est différente.
Elle ne comprend pas les différences entre terme du canon et terme traduit ; ni entre mes choix de traduction et une éventuelle traduction officielle.
Ne sont pas recensés ici les détails sur lesquels le canon se contredit et pour lesquels j'ai dû, soit faire un choix entre plusieurs versions officielles, soit tenter d'en faire une synthèse (l'histoire politique des Mondes-Épées, par exemple).
Sont considérées ici comme canon les publications travelleriennes (jeux, suppléments et revues) des éditeurs suivants : Avenger Enterprises, British Isles Traveller Support, Cargonaut Press, Digest Group Publications, Far Future Enterprises, FASA Corp, Game Designers' Workshop, Gamelords, High Passage Group, Imperium Games, Loren K. Wiseman, Marischal Adventures, QuikLink Interactive, Seeker Gaming Systems et Sword of the Knight Publications, ainsi qu'une partie de la production de Games Workshop, Greylock Publishing Lines, Moon Toad Publishing, Spica Publishing et TSR.
Les produits Paranoia Press sont également considérés comme faisant partie du canon, mais le contenu de The Paranoia Press Home Page (en date du 30 juillet 1997) a été considéré comme prévalant sur les publications des années '80.
N'ont pas été considérées comme officielles les gammes GURPS Traveller (en raison de son incompatibilité irréversible avec MegaTraveller), et Traveller Mongoose (trop récente et ne respectant malheureusement pas toujours le canon antérieur). Je reconnais toutefois leur avoir fait de nombreux emprunts.
D'une manière générale, tout ce qui est contredit par des publications postérieures à 2007 (voire 2005 pour les Voyages du Conscience Tranquille) n'est pas considéré ici comme entorses au canon.
Tout cela ne signifie pas que tout ce qui ne figure pas dans l'énumération ci-après fait partie du canon ; car il faut tenir compte de mes propres inventions et de mes recyclages d'autre matériel... Mais en principe, si ce n'est pas officiel, ça ne contredit pas pour autant ledit canon.
Les libertés prises avec le canon dans le cadre des Voyages du Conscience Tranquille sont présentées sur une page spéciale de la campagne.
Les Solomani
Les library data présentent les Solomani sous un jour particulièrement sombre : s'il y a des méchants manichéens dans l'univers du canon, c'est forcément eux (je force le trait, mais pas beaucoup). Et cette situation m'a toujours déplu.
Partant du principe que les library data du canon présentent les choses du point de vue impérial, donc de façon biaisée (il n'y a qu'à voir certaines des premières entrées publiées sur les psioniques ou les Zhodani pour en avoir la preuve !), j'ai adopté une version selon laquelle les Solomani ne sont pas les grands méchants de l'histoire, tout en essayant de faire en sorte que la propagande impériale raciste puisse quand même les présenter à peu près comme elle le fait dans le canon.
Les rangs au sein de la noblesse
J'ai toujours été choqué par la hiérarchie des rangs de la noblesse impériale, où le marquis se trouvait entre le baron et le comte, alors que dans les noblesses française et anglaise, dont sont censés découler les titres de la noblesse impériale, le marquis est situé au dessus du comte.
J'ai donc transformé tous les marquis du canon en vicomtes (rang apparu dans Nobles (si l'on excepte la simple mention d'un vicomte dans The Traveller Adventure page 69, unique occurence dans le canon, sauf erreur de ma part)), sans pour autant supprimer le rang de marquis.
L'Impératrice Marava
Dans le canon, les vaisseaux spatiaux de classe Impératrice Marava (Empress Marava) mesurent 200 tonneaux.
Or, quand on regarde les plans proposés dans le Supplement 7 : Traders and Gunboats et qu'on prend connaissance des dimensions d'un tel vaisseau, on se rend rapidement compte que ce n'est pas possible, à moins que passagers et équipage ne soient lilliputiens.
Me basant sur ces plans, j'ai adopté la solution choisie par Seeker Gaming Systems pour le supplément Empress Marava, à savoir un volume de 400 tonneaux.
Pour ceux qui préfèreraient garder un Marava à 200 tonneaux, j'ai également contourné le problème en conservant une Classe A2 (correspondant au texte du Supplement 7) distincte de la classe Impératrice Marava (correspondant quant à elle aux plans) ; Classe A2 dont l'un des représentants porte le nom d'Impératrice Marava.
Les relais et bases express
J'ai ajouté quelques relais express dans des systèmes où le canon n'en indiquait pas l'existence, en me basant sur les voies express indiquées sur les cartes spatiales.
J'ai également transformé en bases express les bases du SIEI se trouvant dans des systèmes possédant également un relais express.
La situation politique dans les Marches Directes
Le numéro 9 du Journal of the Travellers Aid Society indique en page 6 que Regina (Marches Directes / Regina 1910) est en 1107 la capitale des Marches Directes.
Ceci me parait incompatible avec le reste de la situation politique (l'importance de Mora, sa proximité du secteur voisin de Deneb, l'influence politique de la duchesse Delphine, la stature relativement mineure du duc Norris, la localisation frontalière de Regina qui la rend particulièrement exposée en cas d'invasion zhodanie, etc...). D'ailleurs, le canon lui-même se contredit sur ce point, y compris plus haut sur la même page du JTAS...
Pour toutes ces raisons, entre autres, ma capitale des Marches Directes reste Mora (Marches Directes / Mora 3124).
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