Cette page présente quelques unes des armes que l'on peut rencontrer dans le système solaire en 1890 ou un peu plus tard.
Les caractéristiques des armes sont fournies pour le système GURPS. Les armes à feu sont présentées à la manière de GURPS High-Tech (ouvrage auquel il peut être utile de se référer pour des précisions de règles sur certaines des armes présentées ici).
Les portées sont indiquées en mètres. Les dégâts des fusils de chasse s'entendent pour un tir à balle.
En France (et dans les colonies françaises), les armes de guerre sont en vente libre : au catalogue de la Manufacture d'Armes et Cycles de Saint-Étienne, un fusil Chassepot vaut 12 francs-or, un Gras, de 14,50 à 18 francs-or, un Lebel M 1886, 130 francs-or.
Les Anglais sont longtemps restés partisans de l'emploi de baïonnettes particulièrement longues, comme le coutelas de marine de 1859, ou le sabre-lance d'artillerie de 1879 (1). Ils ne généralisèrent la baïonnette courte qu'en 1888.
Le fusil Chassepot peut être équipé d'une baïonnette-yatagan modèle 1866, à lame longue et courbe. Cette baïonnette a été copiée par de nombreux pays (au nombre desquels l'Argentine, la Belgique, l'Égypte, les États-Unis et divers États allemands).
À l'image de ce qui se pratiquait chez les Anglais, divers essais furent réalisés pour monter des sabres de cavalerie comme baïonnettes sur le Chassepot, par exemple le sabre de dragon modèle 1855 à lame de 97,5 cm, mais l'arme ainsi alourdie (l'ensemble pesant dans les six kg) devenait inutilisable.
Il est à noter que le dispositif de fixation de la baïonnette du Chassepot diffère selon la manufacture où l'arme a été produite.
Le fusil Gras peut être pourvu d'une baïonnette-épée modèle 1874, à section triangulaire. Cette baïonnette a elle aussi été copiée par de nombreux pays (dont la Grèce, l'Irlande, le Portugal, et divers États allemands).
La Rosalie, baïonnette équipant le Lebel M 1886, a une lame fine et quadrangulaire ("cruciforme", contrairement à ce qui se pratique dans les autres armées, adeptes des baïonnettes à lame plate et relativement large (sabre-baïonnette)). Sa forme la rend plus perforante, mais elle ne peut être utilisée pour trancher et résiste moins facilement à la casse. Elle mesure 52 à 64 cm selon les modèles.
En 1892, les Français produiront aussi la baïonnette Mannlicher-Berthier modèle 1892.
En 1891, les Italiens fabriqueront la baïonnette Modello 91 pour le Mannlicher-Carcano Fucile Mod 91. Sa lame, pointue à un seul tranchant, mesure 30 cm de long.
Pour leur Fusil Modell 68/84, les Prussiens emploient la baïonnette S84, pointue et à un seul tranchant.
En 1891, la Russie adoptera pour le Mosin-Nagant la baïonnette 1891, à la forme particulière, pointue mais non tranchante, dépourvue de poignée (et ne pouvant de ce fait n'être utilisée que montée sur fusil).
La canne-épée subit un malus de -2 à la parade (parry), en raison de l'absence de garde. Ce malus ne s'applique pas pour les parapluies-épées (aux mêmes caractéristiques de jeu), en raison de la forme courbe de leur poignée.
Le cring est le long couteau effilé des Martiens des terres sèches. Il n'est pas équilibré pour le lancer.
Le nasha'ïr est le poignard à lame torsadée des hauts Martiens.
Le stylet est l'arme traditionnelle vénusienne. Un Vénusien laisse rarement son arme, qui porte en général le nom de son propriétaire gravé sur le manche.
Ne peut pas parer. Holdout +5 | ||||||||
Spear-1 (montée) | 2 | |||||||
imp | thr | C | ||||||
imp | thr | C,1 | ||||||
imp | thr | C | ||||||
imp | thr | |||||||
imp | thr | |||||||
imp | thr | |||||||
imp | thr | |||||||
imp | thr | |||||||
imp | thr+1 | C | ||||||
Ne peut pas parer. Holdout +4 | ||||||||
imp | thr+1 | 1 | ||||||
Spear-1 (montée) | imp | thr+2 | 2 (montée) | |||||
Le Lancaster possède quatre canons. Il existe également aux calibres 380 Webley (damage 1d+1), 450 Adams (damage 1d+2 (a)) et 500 Webley (damage 2d (a)).
Le Remington Model 95 possède deux canons superposés.
Jusqu'à l'ère Meiji, la technologie japonaise des armes à feu stagna au niveau des armes à platine à mèche. Ce n'est qu'avec l'ouverture du pays sur l'extérieur et son occidentalisation galopante que ce domaine évolua. Par conséquent, on trouve encore assez facilement ce genres d'armes relativement primitives dans l'archipel nippon.
Les pistolets martiens à platine à rouet (WL Ptl) présentés ici existent également en modèles à silex (FL Ptl).
Le pistolet "patte d'oie" possède quatre canons en éventail, couvrant un angle de 20 ° environ et tirant simultanément.
Le revolver en service dans l'armée anglaise est le Webley N° 1 (depuis 1887).
Pour recharger le Smith & Wesson N° 1, le tireur doit retirer le barillet (2 secondes), retirer les étuis des munitions tirées (une seconde par étui), insérer les cartouches dans le barillet (une seconde par cartouche) et remonter le barillet (2 secondes).
Il existe aussi une variante de cette arme en calibre 32 court (depuis 1865 : dégâts 1d (c), 5 coups).
Le Smith & Wesson Russian Model est une variante du S&W American, en service dans l'armée russe depuis 1871 (depuis 1880, il est fabriqué en Russie, à la manufacture d'armes de Toula). Les munitions de calibres 44 Russian sont utilisables dans les armes chambrées en 44 Special ou en 44 Magnum, et même dans les revolvers prussiens de 11 mm, et le S&W Russian peut aussi utiliser les munitions du S&W American. Il sera très lentement remplacé dans l'armée russe à partir de 1895 par le Nagant M1895.
En 1870, la Marine française adopte le revolver Lefaucheux M 1870 Marine, à percussion centrale et double action (2), qui succède au Lefaucheux M 1858 Marine, à cartouche à broche, la première arme de poing à cartouche métallique adoptée par une force armée nationale (et que l'on trouvait également en service dans les rangs suédois et espagnols).
Le revolver Chamelot-Delvigne Modèle 1873, lui aussi à double action, succède dans l'armée française aux pistolets modèles M 1833 et M 1835, à un coup et à capsule.
Il présente deux variantes, le 1873-M, non règlementaire, qui utilise la munition de 11,1 mm Lefaucheux, nettement plus puissante, et le Modèle 1874, destiné aux officiers.
Il sera remplacé en 1892 par un modèle plus moderne, le revolver d'ordonnance Modèle 1892.
1,049 kg (canon de 14 cm) 1,106 kg (canon de 19,1 cm) | |||||||||||||||||
Si l'on excepte la tentative des frères français Clair en calibre 8 mm, pas vraiment au point, les premiers pistolets automatiques seront inventés dans les années 1890 : Laumann-Shnberger 8 mm (1892), Borchardt 7,63 mm (Autriche 1893), Bergmann (Prusse 1894), Mannlicher (Autriche 1894).
Le Borchardt M93 utilisera une munition moins puissante que celle (de 7,63 mm aussi) qui sera employée par le Mauser M96. Il pourra être équipé d'une crosse qui permet de l'employer comme une carabine (avec Guns (Rfl)).
12 avec crosse d'épaule | 6 avec crosse d'épaule | 4,2 avec crosse d'épaule | 10 avec crosse d'épaule | -1 avec crosse d'épaule |
Le Spencer-Roper est un fusil à pompe.
La Winchester 1887 présente le levier de sous-garde typique de la marque.
Le Lupara est un fusil de chasse à canons courts ou sciés, utilisé par les bergers contre les loups (mais aussi par les bandits...).
Le ribaudequin est une arme martienne constituée d'un cadre sur lequel sont fixés entre six et soixante canons de fusil (vingt pour le modèle présenté ici), faisant feu simultanément. En général pivotant sur un emplacement fixe, il est principalement utilisé pour la défense des fortifications, ou pour celle des embarcations.
L'arquebuse martienne est utilisée en appuyant le canon sur une fourquine, appui en forme de fourche à deux dents dont l'extrémité du manche est fichée en terre.
Le Snider-Enfield (à chargement par la culasse) entre en service dans l'armée anglaise à partir de 1865. Le Martini-Henry est adopté en 1871, le Lee-Metford en 1888 (mais il ne sera vraiment répandu qu'à partir de 1895).
En 1892, ce dernier sera doté d'un magasin pouvant recevoir 10 cartouches (au lieu de 8 auparavant) ; cette nouvelle version deviendra le Lee-Enfield en 1895.
Le Windbüsche, fusil à vent, était en service dans l'armée autrichienne de 1788 à 1801.
Une fois chargé (en 2D6+10 secondes par coup), le réservoir d'air comprimé permet jusqu'à trente tirs, les vingt premiers à pleine puissance, les suivants avec une puissance décroissante.
Le Kropatschek (fabriqué en Autriche) équipe la Marine française à partir de 1878. De même calibre que le Gras, il emploie des cartouches légèrement différentes : la pointe de la balle est arasée pour ne pas risquer de percuter la cartouche précédente dans le tube-chargeur.
Le Springfield 58 est la copie presque conforme de l'Enfield anglaise.
Le Springfield à tabatière équipera l'armée américaine jusqu'en 1892, l'administration redoutant que l'adoption d'une arme à répétition entraîne un gaspillage de munitions. Il sera remplacé par le Krag-Jorgensen.
La Winchester Model 1894 sera la première Winchester utilisant la poudre sans fumée.
Lors de la guerre de 1866, un certain nombre de fusils "primitifs" étaient encore en service dans l'armée française, ou conservés bons de guerre dans les arsenaux, en dépit de l'apparition du Chassepot : le 1822, simple fusil "à pierre" rechargé par la bouche, pour lequel l'armée manque de silex ; le 1822 T, non rayé, à inflammation par capsule ; le 1822 T bis, rayé ; et le 1822 T bis à tabatière, dont la partie supérieure de la culasse pivote pour permettre le rechargement.
Conçu en réplique (tardive) au Dreyse prussien, le Chassepot utilise une cartouche à étui de carton enveloppé de gaze vernie, les crédits alloués ne permettant pas la fabrication d'une cartouche à étui métallique. Par conséquent, le canon de l'arme doit être écouvillonné tous les dix à quinze coups, pour enlever les résidus laissés par l'étui de la munition (3).
Le Chassepot souffre d'autres problèmes liés à sa mise en service dans l'urgence : en particulier, la rondelle obturatrice de la culasse, en caoutchouc, durcit rapidement et finit par laisser passer des gaz vers l'œil du tireur, qui est donc obligé de le fermer au moment précis du tir (4).
Dérivant du Chassepot, le Gras, à cartouche métallique, en corrige les principaux défauts ; mais il reste bien inférieur aux fusils à répétition américains.
Après l'introduction du Lebel, le Gras reste employé par les troupes françaises dans diverses campagnes coloniales (y compris sur les planètes) (5).
Le Modèle 84 est un Kropatschek ayant subi quelques retouches mineures.
Le Lebel Modèle 1886, première arme utilisant la poudre sans fumée, est produit en France en grandes quantités grâce à des machines importées des États-Unis.
Il sera modifié sept ans plus tard pour donner le Lebel M 1886-1893, et doté d'une munition à plus grande vitesse initiale (700 m/s, au lieu de 630 m/s auparavant) en 1898, grâce à l'emploi de poudre B N-3F.
L'arme mesure 1,306 m, sans compter la baïonnette dont la lame mesure 52 cm. Sa cartouche, dite cartouche-bouteille, a comme ce nom l'indique une forme particulière (6).
Le Dreyse Zündnadelgewehr (fusil à aiguille) a équipé l'armée prussienne de 1848 à 1868 (7). Chargé par la culasse, il utilise une cartouche en papier-carton de 15 mm contenant une balle de 13,5 mm et pourvue d'une amorce incorporée.
Après la défaite de 1866, les Prussiens décidèrent de le remplacer aussi vite que possible par une arme tirant des cartouches métalliques, comme le Chassepot français : le fusil Modell 1868 (8).
Après de nombreux tâtonnements, le Modell 1868 fut transformé en 68/84 (9) par l'adaptation du mécanisme et du magasin du Kropatschek, faisant de l'armée prussienne la deuxième (après l'armée suisse) armée européenne à être dotée d'un fusil à répétition.
Le Modell 88, fabriqué en hâte et en rognant sur la qualité, s'avèrera si dangereux que tous les exemplaires livrés au 18 janvier 1892 devront être mis à la ferraille.
Le Vetterli 1866, inspiré du Volcanic (l'ancêtre du Henry), fut le premier fusil à répétition équipant une armée européenne.
Les Martiens produisent quelques mousquets à âme rayée, appelés mousquets de précision.
Le mousquet à vent est la seule arme à feu martienne à répétition.
Une fois chargé (en 2D6+10 secondes par coup), le réservoir d'air permet jusqu'à quinze tirs, les dix premiers à pleine puissance, les suivants avec une puissance décroissante.
L'arme elle-même se charge par la culasse.
Les mitrailleuses Nordenfelt, inventées en Suède mais également produites en Angleterre et en Espagne, sont employées par de nombreuses marines européennes.
Le modèle de calibre un pouce, à quatre canons, est en usage en particulier dans les forces anglaises et néerlandaises.
Le modèle anglais Mk I de calibre 450 Gardner-Gatling a dix canons ; la version de 1887, de calibre 450 Martini-Henry, en a trois.
La mitrailleuse Maxim, à un seul canon, est la première des mitrailleuses modernes (TL6+). Elle est à refroidissement par eau.
En 1893, un nouveau modèle, plus fiable, sera acheté par l'Angleterre, et sa licence acquise par la Prusse.
La mitrailleuse Gatling M1862 à six canons tournants, actionnée à la main au moyen d'une manivelle, est la première véritable mitrailleuse, proposée au gouvernement de l'Union dès 1861.
Des modèles à cinq (comme la M1877 Bulldog), six (comme la M1866), huit, ou dix (comme la M1874 ou la M1883) canons, en calibres allant du 45 (11,43 mm) jusqu'au 75 (19,1 mm), furent ensuite produits.
L'arme fut rejetée aussi bien par la France que par la Prusse, mais l'Angleterre, la Chine, le Japon, la Russie (qui acheta le brevet en 1871 et en fit la Gorloff à dix canons tournants) et l'Empire Ottoman (entre autres) s'en équipèrent.
La Gatling a de nombreux imitateurs, mais elle est encore protégée pour quelques années par un brevet.
La mitrailleuse Gardner possède deux canons juxtaposés. La version de calibre 450 Gardner-Gatling équipe en particulier la marine anglaise. La variante anglaise de calibre 450 Martini-Henry est montée sur trépied.
Le canon-revolver Hotchkiss de 37 mm, à cinq canons tournants, tirant des obus de 450 à 505 grammes, a été acheté en très grande quantité par les forces françaises (en particulier la Marine). Il est fabriqué à Saint-Denis.
Les marines prussienne (en 1881), russe (en 1884), anglaise (en 1885), austro-hongroise et américaine (entre autres) finiront elles aussi par adopter ce modèle, ou l'une ou l'autre de ses nombreuses variantes.
Des variantes (canons à tir rapide de calibres 47 mm (obus de 1,5 kg), 57 mm (obus de 2,7 kg), 65 mm (obus de 4 kg), 75 mm (obus de 5,45 kg) et même 100 mm (obus de 15 kg)), ont par la suite été produites.
Le canon à balles de Reffye ressemble à un canon au calibre de l'ordre de quinze cm, monté sur un affût à roues tiré par quatre chevaux. Le fût contient 25 canons de fusil, et l'alimentation se fait au moyen de plateaux-chargeurs (l'affût peut en porter vingt). Cette arme a vite été supplantée par le Hotchkiss.
Sa ressemblance extérieure avec un canon a conduit à son affectation dans l'artillerie, et trop souvent à son emploi (quasiment inefficace) comme une pièce normale tirant des boîtes à mitraille.
60 | 352 | |||||||||||||||
Toutes ces pièces s'utilisent avec le skill Gunner (Cannon) / TL.
Le Screw-Gun est une pièce d'artillerie de montagne anglaise, chargée par la bouche, et pouvant être transportée par cinq mulets, ou quatre chameaux ou gashants.
Le canon-obusier de 12, en bronze, à âme lisse, est inspiré d'une pièce conçue par Napoléon III, d'où son surnom de canon Napoléon. Chargé par la bouche, tirant des obus de douze livres, c'est la pièce "classique" de la guerre de Sécession.
Le système d'artillerie français de 1859 comporte deux canons de bronze rayés chargés par la bouche, pouvant tirer, soit des boîtes à mitraille, soit des obus explosifs ou des shrapnells.
Le canon-obusier de 155 mm français de 1890 est muni d'un premier système de freinage du recul du tube (le sabot du capitaine Lemoine), et a un champ de tir de 8 degrés de part et d'autre de l'axe de l'affût.
Le canon de 240 modèle 1893 est une pièce d'artillerie lourde sur voie ferrée (ALVF), tirant des obus de 180 kg. Il sera modifié en 1896 pour donner le modèle 1893-1896.
Les canons Krupp de 4 et de 6 (tirant des projectiles de 4 et 6 kg respectivement) sont les premières pièces d'artillerie modernes à chargement par la culasse. Avec leurs obus à fusées percutantes, leurs obus incendiaires et leurs boîtes à mitraille, ils eurent des effets redoutables lors de la guerre de 1866.
À la fin des années 1880, la Prusse a renouvelé son parc d'artillerie, avec des pièces de 7,7, 8,8, 10,5 et 15 cm.
6d×110 [12d] | |||||||||||||
de 1d à 2d+2 cutting selon matériau de l'enveloppe (fragments) |
Les premières armes antiaériennes sont des mitrailleuses ou des canons légers pointés vers le ciel.
Ainsi, le canon de 75 C2 Mle 1897, sans ses roues ni la flèche de l'affût, sera fixé à 55 degrés sur un support pour tirer des obus fusants.
Avec le développement de l'aviation militaire, ces armes se multiplieront, et des pièces conçues pour la DCA (Défense Contre Aéronefs) seront produites.
Mais les balles de mitrailleuses n'ont que peu d'effets sur les dirigeables ou sur la structure des navires en bois d'anémonier, c'est pourquoi on observe un regain d'intérêt pour les fusées.
Certains inventeurs se dirigent vers la mise au point de fusées rappelant les fusées à la Congreve, à l'imitation des Martiens qui lancent de tels projectiles au moyen de tubes spéciaux (la fusée à la Congreve traditionnelle, elle, est fixée sur un manche en bois fiché dans le sol).
Les fusées de type Hale, en usage sur Terre depuis 1844, sont lancées depuis un support creux en forme de gouttière.
Toutes ces fusées s'utilisent avec le skill Gunner (Rocket) / TL.
Explosifs
Le cordeau Bickford, dont la combustion régulière permet une certaine temporisation des mèches, a été inventé en 1888.
L'usage de la grenade, s'il s'est quelque peu perdu dans la plupart des armées occidentales, reste courant sur Mars.
Les grenades terriennes sont pour la plupart des sphères métalliques chargées de poudre noire, dont la mèche, interne, est allumée par la friction d'un rugueux relié au poignet du grenadier par une cordelette et un bracelet (le modèle français est réglé sur un retard de 4 secondes environ).
Mais on rencontre encore des modèles plus anciens, dont la mèche externe est allumée par le tireur (au moyen d'un tison ou d'une cigarette, par exemple) ; voire des pains d'explosif (mélinite, par exemple) simplement fixés sur un support, des récipients divers (bouteilles, boîtes de conserve, etc...) contenant de la poudre (ou de la mélinite) et des balles (ou de la ferraille, des billes, ...) et munis d'une mèche, etc...
La grenade martienne consiste en un récipient scellé, généralement en terre cuite ou en céramique, parfois en verre épais, rarement en métal, et rempli d'explosif (en principe, de la poudre noire) et muni d'une mèche que le grenadier allume avant de lancer l'engin.
Certaines grenades martiennes, à la paroi particulièrement épaisse, sont lancées au moyen de petits mortiers. Il est probable que la pauvreté de Mars en métal, soit l'une des causes principales de la moindre diffusion de ce type particulier d'engins, car les matériaux employés pour fabriquer le corps des grenades martiennes résistent mal au tir, tendant à se rompre dans le canon, ce qui provoque alors l'explosion prématurée du projectile et celle de la pièce, accident souvent fatal pour les servants.
de 1d-1 à 2d cutting selon matériau de l'enveloppe (fragments) | ||||||||
de 1d à 2d+2 cutting selon matériau de l'enveloppe (fragments) |
Il arrive parfois que les explorateurs terriens tombent sur une arme martienne, vestige d'une technologie depuis longtemps oubliée... et cette découverte se paie parfois au prix fort, lorsque les intrépides conquérants se trouvent du mauvais côté du manche !
L'une des armes les plus fréquemment (tout est relatif) rencontrées est surnommée foudre des Quiru, traduction un peu littérale de son nom martien. Fixée le plus souvent sur un lourd socle métallique d'une soixantaine de kg, elle est parfois démontée et mise en batterie sur des emplacements de fortune par les indigènes.
La source de l'énergie de ces armes est inconnue (d'ailleurs, le fonctionnement des rares exemplaires à être tombés entre les mains de Terriens reste incompréhensible). Les Martiens prétendent qu'elles compriment l'énergie du vent et du Soleil, ce qui semble des plus douteux, étant donné qu'on les a jusqu'à présent surtout rencontrées dans des cavernes...
Les vestiges technologiques attribués aux Ramas sont nettement plus rares.
Notes
1 : cette arme était censée pouvoir en outre servir de scie, et les dents gênaient la pénétration de la lame.
2 : historiquement, il donnera en 1873 le 1870-N.
3 : cette opération doit être réalisée tous les 1D6+9 coups, faute de quoi tous les cinq coups, le tireur subit un malus cumulatif de -1 et le score de Malf de l'arme augmente de 1.
4 : l'Acc de l'arme est alors de 4.
5 : historiquement, il armait les territoriaux en 1914, et était encore en service en 1939 dans certaines unités.
6 : historiquement, cette forme particulière sera l'une des causes des tristement célèbres enrayements des fusils-mitrailleurs Chauchat.
7 : historiquement, jusqu'en 1871.
8 : équivalent du Modell 1871 allemand de notre histoire.
9 : équivalent du Modell 71/84 allemand de notre histoire.
10 : historiquement, 1873.
Notes des tableaux
a : wounding modifier (à appliquer aux dégâts une fois la DR de la cible dépassée) : × 1,5
b : revolver à simple action.
c : wounding modifier (à appliquer aux dégâts une fois la DR de la cible dépassée) : ÷ 2
d : wounding modifier (à appliquer aux dégâts une fois la DR de la cible dépassée) : × 2
e : sur un jet de 15, le coup part, mais il y a une probabilité de 1 sur 3 pour que l'aiguille casse. Pour la remplacer, il faut réussir un jet en Armoury (Black Powder Hand Weapons) / TL5 avec un malus de -3, ce qui prend environ 30 secondes. En cas d'échec critique de ce jet, la nouvelle aiguille casse pendant la manipulation.
f : par série de trois coups tirés sans nettoyer le mécanisme de l'arme (ce qui prend environ 2 minutes), le RoF baisse d'une seconde.
g : le RoF dépend du tireur ; il est au maximum égal à (skill +ST)÷2
h : le RoF dépend du tireur ; il est au maximum égal à (skill +ST)
i : le RoF dépend du tireur ; il est au maximum égal à (skill +ST)÷5
j : diviser la DR de la cible par 2
k : en pratique, sur terrain plat l'affût ne permet qu'une portée maximale de 6500 m. Pour tirer plus loin, il faut donner une inclinaison plus grande au tube en creusant sous la bêche de l'affût.
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