Legend of the Five Rings (L5R)

Alderac Entertainment Group (AEG) 1997 ; traduit en français (Le livre des cinq anneaux) par Siroz en 1998 ; version D20 System (Rokugan D20) chez AEG en 2001


Un jeu fantastique japonisant... sans Japon. En effet, là où Bushido avait pour cadre le Nippon, très proche du véritable Japon féodal (éléments fantastiques mis à part), L5R situe son action dans le pays imaginaire de Rokugan (qui servait déjà de cadre au cartojeu du même nom, paru chez un autre éditeur).
Avantage : nous autres occidentaux pouvons enfin nous lâcher sans craindre les entorses à la réalité historique ; la civilisation de Rokugan est très proche de son homologue japonaise, jusque dans sa langue, mais elle reste totalement fictive : aucun risque de trahir l'Histoire, donc, ou d'être rappelé à l'ordre par un autre joueur connaissant mieux l'époque.
Inconvénient : il n'est pas toujours aisé de distinguer entre ce qui appartient réellement à la civilisation japonaise, ce qui vient d'autres civilisations orientales (Chinois, Mongols) et ce qui a été inventé pour les besoins du jeu ; certes, en soi ce n'est pas réellement un problème, mais ceux qui veulent utiliser du matériel L5R dans un véritable jeu japonisant doivent faire attention.

Le système de règles semble bien tourner, mais il est souvent difficile au joueur d'évaluer en termes de probabilités simples les chances de succès de son personnage.

L'écran est par contre le plus moche que j'ai jamais vu (du moins dans sa version américaine).

À signaler que la version D&D3 d'Oriental Adventures propose le monde de Rokugan (mais un peu plus tard dans le temps) comme alternative à celui de Kara-Tur. Par ailleurs, Legend of the Five Rings a désormais sa version D20 System, dont le fer de lance est l'ouvrage Rokugan D20...


Me contacter | Retour à la page d'accueil | Retour à la page jeux de rôle | Retour à la liste des jeux présentés