Jeu de rôle humoristique et ne se prenant pas au sérieux, Alpha Blue est fortement inspiré (sous un angle parodique, et en y ajoutant une bonne dose de sexe) des films et séries télé de SF des années '70 (tout en puisant également dans les décennies voisines). Tout ça donne une SF absolument pas hard science, bourrée de phénomènes inexpliqués, radiations mystérieuses et dimensions inexplorées, qui évoque une caricature de la SF à la Star Trek ou Farscape.
La station spatiale Alpha Blue, qui donne son nom au jeu, est une station de plaisirs (une sorte de Las Vegas spatial), principalement constituée d'un bordel renommé. Le côté grivois du jeu est ouvertement assumé, et même revendiqué, mais tout ça reste globalement assez peu osé.
Qualifier Alpha Blue de JDR à part entière est peut-être un peu excessif : les règles sont quasiment inexistantes, et l'essentiel du manuel est constitué de tables aléatoires en tous genres permettant de gérer la station spatiale comme un bac à sable.
Amusant à lire, mais difficile à prendre au sérieux (et à utiliser autrement qu'à la manière d'un Toon ou d'un Paranoia revus sur un mode grivois), et d'un intérêt somme toute relativement limité.
Extraits de la gamme
Premier supplément paru pour le jeu, il propose principalement de nouvelles tables aléatoires et des idées de scénarios. Mais il n'y a plus là l'aspect original du livre de base, et l'intérêt est donc encore plus réduit.
Deuxième supplément paru, sur le même principe que Girls Gone Rogue.
Recueil rassemblant la description en mode bac-à-sable d'un spatioport dans un Nouveau-Mexique post-cataclysmique et un scénario space opera. C'est sans doute le supplément le plus intéressant de la gamme.
Supplément fourre-tout sans grand intérêt.
Supplément en deux parties, l'une décrivant un spatioport situé dans une zone désertique, l'autre proposant un scénario.
Encore un supplément fourre-tout.