Disparition sur Aramat : Briefing du major MacLambert

Le major MacLambert accueille comme d'habitude les personnages en salle de briefing.

"Mesdames, messieurs, bonjour. Une fois de plus, la Guilde a besoin de vous pour une mission de sauvetage.
Le [28 jours avant le début du scénario], le docteur Alandra Chadra (command-operator) s'est transitée vers Aramat avec un groupe de six écosophes MEGA, stagiaires en formation dans leur école de spécialisation, afin de leur enseigner les bases de l'installation d'un chantier de fouilles paléontologiques sur un monde inhabité (et avec comme objectif annexe (et non affiché) de leur apprendre un peu mieux à fonctionner en équipe isolée sur un monde inhabité et dans un environnement naturel peu accueillant ; bref, de les endurcir).

[image d'Alandra Chadra]

Aramat étant une planète primitive sans intelligence autochtone et avec deux déserts relativement importants, elle est presque idéale pour ce genre de formations pratiques. L'équipe devait passer vingt-sept jours sur la planète (six jours de trajet en omnijeep dans chaque sens, et quinze jours sur le site des fouilles) avant de se retransiter vers Norjane.
Les vingt-sept jours sont désormais écoulés, et les cadres de l'école de spécialisation des écosophes, supérieurs hiérarchiques de Chadra, commencent à s'inquiéter. Non seulement elle est réputée pour sa ponctualité et sa fiabilité, mais il est absolument impératif quand on encadre des MEGA en formation de respecter les délais impartis, afin qu'un maximum de notions puisse leur être inculqué dans le trop bref laps de temps que dure ladite formation.

Étant le major en charge d'Alandra Chandra, c'est moi qui ai la responsabilité de monter une expédition de secours vers Aramat, pour voir ce qui lui est arrivé, à elle et à ses étudiants.

[image d'Aramat]

L'équipe avait emporté des provisions pour deux mois. En outre, le command-operator Chadra est expérimentée, et il est peu probable qu'elle ait eu un problème sur la planète. Si l'un des membres du groupe avait été victime d'un accident nécessitant l'intervention de secours, quelqu'un se serait transité vers le Sanctuaire pour donner l'alerte. Bref, la situation est inexplicable : je crains qu'Alandra n'ait rencontré un souci totalement imprévisible..."

MacLambert fournit aux personnages, via les terminaux informatiques de leurs sièges, un topo sur la planète Aramat (relativement bref, Aramat, bien que connue et irrégulièrement utilisée par les MEGA depuis des siècles, n'ayant jamais fait l'objet d'une exploration approfondie).
Il leur communique également un extrait du dossier personnel d'Alandra Chadra, accompagné de son holographie, ainsi que des informations extrêmement laconiques sur les six stagiaires (toujours accompagnées de photographies) : ceux-ci (Tessa Caladan, Jack Eridan, Electra Jones, Elisabeth Mourier (dite Beth), Lanne Perel et Erick Talfay), n'étant pas encore considérés comme de véritables MEGA, ne disposent pas d'un dossier aussi étoffé.

Une fois que les personnages ont pris connaissance de tous ces éléments, et après avoir répondu à leurs éventuelles questions, MacLambert accompagne l'équipe jusqu'au service M, où les brocanteurs leur remettent leur matériel (aucun major-armurier n'étant présent lors de la distribution).

Pendant que les personnages se harnachent, une équipe de techniciens du service M fait la noria pour acheminer sur Aramat (par point de transit) les pièces des omnijeeps et les assembler sur place.

Remarque : les disparus disposaient chacun d'une omnijeep (équipée du même système de panneaux solaires que les véhicules des personnages). Lorsqu'ils sont partis à la recherche du mystérieux émetteur radio, ils sont tous montés à bord de deux omnijeeps, laissant les cinq autres et la quasi-totalité de leur matériel à l'endroit où ils prévoyaient d'établir leur camp.
Les personnages pourront donc utiliser le matériel laissé sur place, en particulier les panneaux solaires pour recharger plus de chargeurs à la fois.
Par contre, ramener tout ce matériel ne sera sans doute pas possible : il faudra, soit le détruire sur place, soit (mieux) le dissimuler pour une mission de récupération plus nombreuse (qui pourra éventuellement être couplée avec une étude approfondie de la base robotisée).

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