Mars


Attention, ce qui suit n'est qu'une vision terrienne (coloniale ?) de Mars. Par conséquent, certains éléments sont présentés d'une façon qui ne correspond pas exactement à la réalité.
Toutefois, les Terriens sont persuadés de l'exactitude de ces constatations...


Généralités planétologiques

Mars est la quatrième planète du système solaire. Elle orbite à environ 228 millions de km de notre étoile (entre 206,7 et 249,1 millions de km). Son diamètre équatorial est de 6787 km, son diamètre polaire de 6726 km. Sa vitesse orbitale est de 24,1 km/s. L'inclinaison orbitale de la planète est de 1,9 °, celle de l'axe de rotation de 23 ° 59 '.

L'année martienne dure 687 jours terrestres, le jour martien 24 h 37 mn 23 s terrestres.
Le jour martien est donc un peu plus long que le jour terrien. Cet écart relativement faible ne gêne pas les colons, qui s'y acclimatent très bien. Dans les grandes villes des colonies terriennes, des horlogers fabriquent des montres à deux cadrans, l'un donnant l'heure martienne (24 heures martiennes par jour), l'autre permettant de mesurer l'écoulement du temps en heures, minutes et secondes terriennes, ce qui constitue un repère plus familier pour les colons.
Il n'empêche qu'il est utile, lorsqu'on évoque une durée, de préciser s'il s'agit d'unités martiennes ou terriennes !

Mars pèse environ dix fois moins que la Terre : 0,65 × 10 puissance 27 grammes. Son volume est de 0,16 × 10 puissance 12 km³. Sa densité est de 3,9 (1,4 fois moins que la Terre), et sa gravité est de 0,38... bzzz ! erreur de contexte : à Space 1890, la gravité martienne est la même que celle de la Terre.

De même, l'atmosphère martienne à Space 1890 est semblable à celle de la Terre, si l'on excepte un taux d'humidité nettement plus faible : l'air martien est donc beaucoup plus sec.

Le champ magnétique martien n'est pas suffisant pour permettre l'utilisation d'une boussole.


Mars est une planète autrefois florissante, désormais mourante. Les gigantesques mers qui couvraient une bonne partie de sa surface sont presque toutes à sec, et les canaux qui ont été creusés il y a bien longtemps par les Martiens pour irriguer la planète en cours d'assèchement avec l'eau des calottes polaires sont de moins en moins efficaces.


L'eau sur Mars

Mars était autrefois aussi verdoyante que la Terre. De nos jours, la planète semble avoir perdu presque toute son eau. Les immenses océans qui couvraient presque toute la moitié sud du globe ont laissé la place à des déserts de sable et de pierres où l'on trouve parfois des barrières de coraux fossilisés.

Les mers de Mars


Mers véritables

Les cartes rudimentaires réalisées suite à des relevés depuis l'orbite ou par des navires volants ne montrent que deux mers dignes de ce nom : la Mer australe, qui entoure la calotte polaire sud, et la Mer érythréenne, qui occupe le fond de ce qui semble être une vaste dépression désertique.


Mers vestigiales

Le reste de ce que les cartographes appellent mer s'apparente plus à des grands lacs ou à de larges canaux : mer acidalienne, mer chronienne, mer cimmérienne, mer hadriatique (environ mille kilomètres au sud de Syrtis Major), mer sirénienne, mer tyrrhénienne, et lac niliaque (ce dernier d'eau douce).


Les canaux de Mars

Pour lutter contre la désertification de leurs pays, les Martiens de jadis ont construit un immense réseau de canaux destinés à acheminer l'eau de la calotte polaire boréale jusqu'aux rivages des mers méridionales, puis un autre réseau, plus petit, partant de la calotte australe.
Creusés avec des moyens qui nous dépassent pour l'instant (et dont l'écrivain Jules Verne a imaginé une version romanesque, faisant appel à une énergie formidablement puissante tirée de la matière, dans son ouvrage Les Briseurs de désert), ils constituent une caractéristique topographique marquante de la planète, visible depuis la Terre avec un bon télescope.

On peut classer les canaux en trois grands types :


Les grands canaux

Les grands canaux sont les canaux que connait le public terrien, ceux que la presse et les romans bon marché ont abondamment décrits.

La largeur d'un grand canal se mesure en centaines de mètres, bordés de part et d'autres de digues de terre qui empêchent l'eau de se déverser dans les terrains environnants, qui auraient tôt fait de l'absorber, même au plus fort de la fonte annuelle des glaces polaires.

Dans le lit d'un grand canal se trouve une zone plus profonde, le canal d'étiage, qui n'est en principe jamais à sec, même au plus fort de la saison sèche, assurant ainsi un minimum d'humidité et permettant la navigation. Les canaux d'étiage mesurent de 30 à 100 mètres de large (selon la largeur du grand canal lui-même), pour une profondeur d'environ dix mètres. Ils n'occupent pas le milieu du lit, mais serpentent doucement d'une digue à l'autre, afin de permettre les embarquements et débarquements sur chaque rive du grand canal.

Au delà des digues, les terres sont généralement fertiles sur quelques kilomètres, grâce à l'eau qui s'infiltre à travers le lit du canal. Dans le lit des anciennes mers, les zones fertiles peuvent atteindre une largeur de plusieurs dizaines de kilomètres.

Les grands canaux constituent la principale voie de communication entre les villes martiennes. Ils constituent un véritable réseau dont les n½uds sont occupés par les villes. Toutes les villes martiennes ne sont pas bâties sur des canaux, car la plupart d'entre elles sont en réalité antérieures au réseau. Mais les villes qui n'ont pas eu la chance d'être irriguées par un canal sont désormais des villes mortes.

En certains points des grands canaux, on rencontre des écluses dont certaines sont encore fonctionnelles.
Le sommet de chaque digue est occupé par une piste en terre battue.
Dans les villes, et parfois au croisement d'importantes routes marchandes, les grands canaux sont traversés par des ponts monumentaux.
Dans les zones habitées, des plages sont souvent aménagées au bord des digues, afin que les Martiens puissent pêcher ou se promener au bord de l'eau. Elles servent rarement à la baignade, les Martiens des canaux ne semblant pas pratiquer ce loisir.

Les tempêtes de sable peuvent parfois bloquer la navigation sur un grand canal, soit par le dépôt de sable au fond qui rend le passage des embarcations impossible, soit carrément en barrant la voie d'eau d'une véritable congère de sable pour les tempêtes les plus violentes. Les tempêtes de sable sont l'un des facteurs majeurs de la transformation des grands canaux en canaux asséchés.


Les petits canaux

Partant des grands canaux, les petits canaux sont destinés à l'irrigation des terres agricoles et au transport des marchandises. Ils s'étendent parfois jusqu'aux limites de la zone fertile qui borde le grand canal, facilitant le retour à celui-ci de l'eau qui n'est pas absorbée par les sols.

Les petits canaux n'ont pas de canal d'étiage et sont souvent à sec pendant la saison sèche.


Les canaux asséchés

Les canaux asséchés sont pour la plupart entièrement remplis de sable et autres matières minérales, déposées là par le vent ou l'éboulement des digues. En conséquence, la présence d'un canal asséché n'est pas toujours apparente... si l'on excepte la présence de végétation.
En effet, les canaux asséchés ne permettent bien évidemment pas la navigation, mais sous leur lit à sec coule souvent encore de l'eau. C'est pourquoi ils sont utilisés comme axes de déplacement par les nomades des déserts, qui peuvent ainsi voyager sans avoir réellement à craindre l'épuisement de leurs réserves d'eau.


Les précipitations atmosphériques

Il ne pleut pas sur Mars. Tout au plus peut on parfois rencontrer une légère brume précédant l'aube dans certaines contrées.

Enfin... Ceci est ce que croit l'opinion terrienne. En fait, il arrive qu'il pleuve sur certaines régions de Mars ; mais la pluie est un évènement exceptionnel, et une région "pluvieuse" peut rester plusieurs années sans recevoir la moindre goutte d'eau.

En fait, l'essentiel des précipitations martiennes est concentré sur les montagnes polaires, et se traduit par d'abondantes chutes de neige l'hiver. On peut donc bien parler de cycle de l'eau pour la planète.


Autres formes d'eau sur Mars


Les oasis

En quelques endroits des déserts martiens, on trouve de véritables oasis. La plupart d'entre elles sont situées sur le trajet d'un canal asséché.
Connaître l'emplacement d'une oasis est précieux pour les nomades des terres sèches.
Certaines oasis sont habitées en permanence par les Martiens des oasis (ethnologiquement parlant, ce sont des Martiens des terres sèches qui se sont sédentarisés, même si la plupart des nomades refusent toute idée de parenté avec le "peuple des oasis").


Les rivières

Dans les régions montagneuses essentiellement, on peut trouver des sources et de petites rivières.
Ces cours d'eau naturels sont peu nombreux, et finissent tous par s'assécher en plein désert, à moins de rejoindre un canal.


Les sources souterraines

Certains savants pensent que les canaux sont alimentés en partie grâce à des sources souterraines situées dans leurs lits. Ceci expliquerait les méandres irréguliers des canaux d'étiage, qui leur permettraient de capter ainsi toutes les sources situées dans le lit du grand canal.
Cette hypothèse reste encore à prouver.


Les paysages de Mars


Les déserts

Comme l'appellation de planète rouge le laisse entendre, le sol de Mars est généralement de couleur rouge. En pratique, les nuances varient du rose pâle tirant sur le jaune au rouge écarlate, en passant par de nombreuses teintes.
Le vent du désert, chargé de poussière, donne à l'air une couleur plus ou moins rougeâtre.
Côté températures, les journées vont de tiède à caniculaire (selon les régions) dans les déserts martiens, mais les nuits sont fraîches.

La vie s'accroche le long des canaux qui sillonnent les déserts, ou s'adapte (plus difficilement) au désert profond.
Dans les terres sèches, on rencontre parfois une courte végétation rougeâtre, herbe sèche ou lichens essentiellement.
À la jonction entre zone fertile et terres sèches, les cultivateurs martiens font pousser une sorte de chanvre, seule culture qui supporte de telles conditions.
Dans les zones habitées le long des canaux, des arbres fruitiers ont été plantés au bord des chemins qui suivent le sommet des digues (les promenades). Ils fournissent un peu d'ombre aux voyageurs et aux promeneurs, et donnent en saison de petits fruits à la chair ferme et légèrement acide, les pommes de canal.
Les Terriens ont introduit diverses plantes sur Mars, dont la laitue qui s'est fort bien adaptée aux bordures des canaux. Ils forent également des puits (en particulier des puits artésiens) en limite des terres fertiles, ce qui leur permet de mettre en valeur des zones sur lesquelles les Martiens ne faisaient rien pousser d'autre que du chanvre.


Quelques autres paysages martiens

Après le désert, le principal type de paysage martien est représenté par la steppe, que l'on pourrait assimiler grossièrement à un désert dans lequel pousserait une herbe courte et rare.

Les Bas canaux sont la partie du réseau de canaux boréal qui s'étend dans l'ancien lit des mers de l'hémisphère sud, entre les bords de la "cuvette" qui correspondent à l'ancien littoral et les terres salées.

Les terres salées sont des parties "récemment" asséchées de l'ancien lit des mers de l'hémisphère sud. Elles bordent les mers actuelles et s'étendent entre les terres sèches (au nord) et les montagnes de la calotte polaire australe.
Leur sol est salé, ce qui le rend encore plus défavorable à la vie. Il est encore plus difficile d'y trouver de l'eau potable en dehors des canaux ; et l'eau des canaux y a souvent un goût vaguement saumâtre. Quant aux canaux asséchés, leur eau est en général carrément salée.
Même l'air semble salé, imprégné qu'il est de l'odeur des mers mortes depuis des millénaires.
S'aventurer dans les terres salées loin des canaux est donc une aventure qui doit être minutieusement préparée, sous peine d'y mourir de soif.
Et pourtant, le sol des terres salées est moins aride que celui des terres sèches. Ce qui permet à une végétation particulière de s'y développer. Ainsi, si les plantes martiennes habituelles font défaut, on y trouve des plantes halophiles en quantité relativement abondante : il n'est pas rare d'y trouver de la broussaille jusqu'à hauteur du genou... Ces plantes, en raison de leur forte teneur en sel, sont impropres à la consommation ; la seule plante halophile que les Martiens consomment ressemble à un chou pommé, et nécessite une longue cuisson dans l'eau bouillante afin de la faire dégorger.
Quant aux montures et aux bêtes de somme, elles refusent de brouter ces végétaux.

Les forêts martiennes sont principalement constituées de broussailles et de buissons, avec quelques arbres. On rencontre également (le plus souvent dans des zones montagneuses) des forêts plus conformes à l'image qu'un Européen s'en fait généralement, mais elles sont beaucoup plus rares. Il existe même de véritables jungles luxuriantes, souvent le long de canaux coulant au fond de canyons encaissés, mais elles sont encore plus rares (on en trouve dans la colonie belge).

À part dans les jungles, la végétation martienne (et les arbres en particulier) porte généralement des feuilles de petite taille, dures, et ressemblant souvent à des épines.

Chacune des deux calottes glaciaires polaires est située dans les montagnes polaires aux sommets dentelés, avec de hauts pics aux pentes noires ou prises dans les glaces et les neiges éternelles.
Pendant le bref hiver martien, toutes ces montagnes sont recouvertes d'une neige épaisse, qui finit par fondre et s'écouler jusqu'au réseau des canaux, en creusant des gorges plus profondes dans les flancs des pics.
Les légendes martiennes parlent d'une puissante cité divine, construite dans le massif polaire austral à l'époque où les mers n'avaient pas encore amorcé leur recul. Cette ville aurait été détruite par un cataclysme terrible (lors d'un violent tremblement de terre, les montagnes s'ébranlèrent et se plissèrent en de nouvelles formes beaucoup plus abruptes et déchirées, et la terre fertile en s'effritant mit le roc à nu).
On dit aussi que le massif boréal contient le point d'origine du réseau des canaux, une sorte d'énorme usine hydro-électrique (si l'on en croit les descriptions qu'en font les légendes) dont le mécanisme était censé réguler le débit des canaux. À l'évidence, si cette machinerie a existé, elle est désormais en panne...


Les saisons martiennes

L'année martienne est rythmée par les variations du débit des grands canaux. Par conséquent, le début et la fin des saisons dépend principalement de la latitude (ou pour être exact, de la longueur des canaux séparant un lieu de la calotte polaire).

L'hiver est bref. Si l'on excepte la baisse de température, il n'est en pratique pas différenciable de la saison sèche, sauf au niveau des massifs polaires où il se traduit par des précipitations neigeuses.

Il est suivi de la crue, pendant laquelle la fonte des neiges et glaces polaires provoque une augmentation sensible du niveau des canaux, pouvant atteindre le sommet des digues, et parfois le dépasser, inondant les terres alentour. La crue est elle aussi relativement brève. Elle débute lorsque le niveau de l'eau commence à monter, et finit dès que la décrue s'amorce. Pendant la crue, un fort courant est sensible dans les canaux.

Puis vient la saison des canaux. Pendant cette saison, qui occupe à peu près la moitié de l'année martienne, le niveau des canaux diminue progressivement.

Lorsque le niveau du grand canal est si bas que seul le canal d'étiage est encore en eau, c'est l'étiage ou saison sèche. La fonte des calottes polaires a cessé. L'étiage est une saison un peu moins longue que la saison des canaux.

Dans les régions les plus méridionales parmi celles irriguées par le réseau boréal de canaux, on peut rencontrer une cinquième saison : le mascaret. Cette saison survient quand les eaux provenant de la fonte de la calotte australe atteignent le réseau de canaux boréal, provoquant une brusque élévation du niveau de ces canaux. Le mascaret a lieu pendant l'étiage, au moment qui correspond à la crue dans le réseau de canaux austral, les saisons des deux hémisphères étant décalées. Comme la crue, il est de courte durée, et avec le reflux c'est le retour à la saison sèche.


Quelques animaux martiens

Le gashant (1), sorte d'herbivore bipède mesurant environ deux mètres au garrot et dont la gueule évoque quelque peu le bec d'une tortue, est la principale bête de somme et de monte sur Mars, à l'endurance phénoménale. À l'état sauvage, les gashants vivent en troupeaux de quelques dizaines de têtes. Leurs pattes antérieures sont atrophiées et ne leur sont guère utiles, même si les personnes qui manipulent ces animaux apprennent vite à se méfier des douloureux coups sur la tête qu'elles permettent d'asséner. Un gashant adulte peut porter environ 150 kg.

Le ruumet breehr (1) est un énorme pachyderme martien, capable de s'adapter relativement aisément au désert, bien que ce ne soit pas son territoire d'origine. Mesurant environ trois mètres au garrot, ce quadrupède végétarien relativement placide est souvent utilisé dans les caravanes martiennes, pour tirer d'énormes chariots ou porter des palanquins.

L'eegaar (1) est une sorte d'antilope martienne, extrêmement rapide mais peu endurante, qui vit en troupeaux.

Le rouguiee est un peu l'équivalent martien du chacal.

Le haagiis est un grand carnivore des steppes martiennes (un peu l'équivalent martien du tigre).

Dans la colonie française, les Martiens des canaux élèvent le pellenn, un animal qui ressemble vaguement à un petit mouton, ce qui lui a valu d'être appelé agneau martien par les colons. De sa fourrure, on fait la laine d'agneau, douce et légère, une marchandise précieuse qui se vend très cher sur la Terre. Pour cette raison, nombre de colons français se sont lancés dans cet élevage (extensif).


Les Martiens

On rencontre sur Mars trois types de Martiens, humanoïdes mais ne pouvant en principe pas être confondus avec des humains (sauf déguisement) :

Les Martiens des canaux sont relativement frêles, de taille comparable à celle des Terriens, mais avec une cage thoracique plus volumineuse.
Leur tenue vestimentaire varie selon les villes, mais évoque généralement les costumes de l'Antiquité terrienne.

Les Martiens des terres sèches, mâles et femelles, ont les épaules larges, et cette impression de forte carrure est renforcée par leur forte cage thoracique et par la présence dans leur dos à ce niveau d'un garrot graisseux, un peu comparable à la bosse du dromadaire. Ce garrot n'est cependant pas proéminent : les Martiens des terres sèches n'ont pas l'allure de bossus.
Le costume des Martiens des terres sèches est à peu près comparable à celui des Martiens des canaux, mais généralement plus fonctionnel, et fait à partir de peaux ou de laine de bêtes, et de fibres tirées de plantes sauvages.

Les hauts Martiens sont généralement vêtus d'un simple pagne, bien qu'ils affectionnent par ailleurs les ornements métalliques. Plus petits que les autres Martiens, ils sont capables de voler, ce qui parait surprenant, car le patagium membraneux qui s'étend entre leurs poignets et leurs genoux est relativement limité. Leur peau et leurs cheveux sont plus sombres que ceux des autres Martiens. Leurs pieds sont préhensiles, avec un gros orteil opposable.

Tous les Martiens ont les oreilles pointues. Quand ils vieillissent, leurs cheveux blanchissent comme ceux des Terriens.

Martiens des canaux et Martiens des terres sèches peuvent s'hybrider avec les humains, mais les enfants nés de telles unions restent rares, en raison de nombreux avortements avant nidation (2).

Le nombre de Martiens des canaux vivant actuellement sur Mars est estimé à environ 50 millions (la population des plus grandes villes étant de l'ordre de 200 000 habitants). Il est plus difficile d'évaluer celui des Martiens des terres sèches, du fait de leur nomadisme, mais il est probablement de quelques dizaines de millions lui aussi. Aucune estimation satisfaisante ne peut-être réalisée pour les hauts Martiens.

Autrefois incroyablement civilisés, ces peuples ne sont plus que l'ombre d'eux mêmes. Leur technologie est primitive, alors que leurs ancêtres ont creusé les canaux et bâti les cités martiennes...

Quelques Martiens se sont rendus sur Terre. Il s'agit principalement, soit d'"ambassadeurs" et de leur suite, soit de fils d'importants nobles Martiens envoyés sur Terre pour y étudier dans de prestigieuses écoles, soit d'"aventuriers" qui finissent pour la plupart employés mal payés dans des commerces vendant des marchandises martiennes. Quelques hauts Martiens ont également été amenés sur Terre par des humains, pour être montrés dans des ménageries comme hommes-bêtes de Mars.
En outre, de nombreuses expositions coloniales (comme celles de Paris (en particulier l'Exposition Universelle de 1889), Londres (Colonial and Indian Exhibition de 1886), Glasgow (1888 et 1892), Marseille (1890), Strasbourg (1891), Stockholm (1892), Chicago (1893), Prague (1893), Anvers (1894), Lyon (1894), Saint-Louis (1894), San Francisco (1894), Bordeaux (1895), Barcelone (1896), Budapest (1896), Rouen (1896), Vienne (1896), Dijon (1898), Copenhague (1899), Montpellier (1899), Tours (1899), etc...) présentent souvent à leurs visiteurs des reconstitutions de villages martiens.
Plusieurs des expositions ethnographiques organisées au Jardin zoologique d'acclimatation de Paris montrent des Martiens appartenant à l'une ou l'autre des trois variétés, et des troupes de Martiens sont exhibées dans d'autres lieux de la capitale.
Certains entrepreneurs se spécialisent dans l'importation sur Terre de Martiens, pour ces expositions ou pour des cirques ou des zoos. Le plus réputé est certainement Carl Hagenbeck, de Hambourg, célèbre organisateur d'exhibitions ethnographiques appelées ethno-shows.


Les villes martiennes

Les deux endroits essentiels pour les Terriens sur Mars sont Syrtis Major (capitale de la colonie britannique) et Syrte (capitale de la colonie française). Mais il existe énormément d'autres villes martiennes, généralement situées au bord des canaux ou sur un ancien littoral assêché.

De ces fabuleuses cités martiennes, il ne reste presque plus que des ruines, plus vieilles que l'humanité (la légende les fait remonter à un million d'années martiennes, ce qui parait toutefois peu probable, surtout quand on sait que l'année martienne dure 687 jours terrestres ; des évaluations scientifiques permettent d'avancer une valeur probable de 146 siècles terrestres).
Dans les villes situées au bord des canaux, la zone encore habitée, généralement en bordure immédiate des canaux, est beaucoup plus réduite que les importantes étendues en ruine, avec leurs immenses tours millénaires hautes de plusieurs centaines d'étages, que même la technologie terrienne serait bien en mal d'égaler, et leurs rues mortes parsemées de gravats.

Les villes martiennes (zones en ruines comprises) ont souvent un diamètre qui se mesure en dizaines de kilomètres. Au temps de leur splendeur, leur population devait se compter en millions.
Elles sont généralement construites selon un même plan : une roue irrégulière cerclée d'un mur d'enceinte et dont le moyeu est occupé par la Cité Royale, enclave murée abritant le palais à tourelles du monarque et les habitations de la noblesse locale. Lorsque plusieurs canaux se rejoignent dans une ville, la Cité Royale est construite au niveau de leur jonction.
Les anciennes villes portuaires sont bâties sur un plan similaire, mais n'occupent grossièrement qu'un demi-cercle appuyé à la côte, leur Cité Royale étant située à peu près au centre du port. Les anciens ports martiens présentent généralement l'aspect de villes "à étages", avec plusieurs "terrasses" délimitées par d'anciens quais, la ville étant descendue de plus en plus bas au fur et à mesure du retrait des eaux.

En pratique, les parties encore habitées des villes martiennes actuelles correspondent à peu près aux Cités Royales, et parfois à leurs alentours immédiats. Elles sont généralement encloses d'un haut mur de pierres (ou d'un mur de terre moins haut), qui dans l'idéal est l'ancienne muraille de la Cité Royale (plus haute et plus solide que les murs d'enceinte que savent construire les Martiens des canaux actuels). Ce mur est percé de portes, gardées par la milice de la ville. Son sommet, large, sert de chemin de ronde, et porte souvent des catapultes, voire des canons ; mais l'efficacité de ces armes est réduite par la présence de multiples ruines tout autour de la ville, qui gênent la visibilité et sont autant d'abris pour d'éventuels assiégeants.
Il arrive assez souvent que des portions d'un mur d'enceinte s'effondrent, soit en raison du grand âge du monument, soit parce qu'il a été mal construit ou réparé, soit parce qu'il a été endommagé lors d'un siège. Dans ce cas, la reconstruction sera plus ou moins rapide, selon les finances de la ville, la stabilité de ses environs, et ses relations avec ses voisins.

Les rues des Cités Royales sont généralement larges et pavées (ou du moins, elles ont été pavées autrefois). Dans le reste de la ville, la prolifération anarchique des constructions a donné naissance à un réseau tortueux de rues étroites, débouchant de temps en temps sur une place.

Les quartiers principaux d'une ville martienne contemporaine sont la citadelle du monarque, le quartier marchand avec son souk (typique mais faisant penser à celui des villes arabes), et les quais, situés près d'une éventuelle jonction entre canaux et par où transitent toutes les marchandises arrivant ou partant de la ville.

Tous les bâtiments martiens, anciens ou récents, ont des symboles religieux gravés sur leurs murs de pierre. Ceux des constructions récentes sont beaucoup moins sophistiqués que ceux des bâtiments anciens, dont les Martiens d'aujourd'hui ne sont plus capables de donner toute la signification.

Les pierres des bâtiments récents ne sont généralement pas scellées, les Martiens d'aujourd'hui n'utilisant que rarement du mortier.

Les villes martiennes sont bâties au dessus de réseaux de tunnels (d'anciens égoûts qui ne sont plus toujours fonctionnels) où les habitants ne s'aventurent jamais.
En effet, l'atmosphère de ces égoûts leur est mortelle. Ces réseaux semblent déboucher sur les canaux d'étiage (dans les anciens ports, ils débouchaient au pied des quais, et ces ouvertures ont été murées au fur et à mesure de la "descente" de la ville).


Autres types d'habitats martiens

Dans les terres fertiles qui longent les canaux, on trouve par endroits des villages entourés de leurs champs. Il s'agit, soit de Martiens des canaux, soit (moins souvent) de Martiens des terres sèches sédentarisés.

Les Martiens des terres sèches ont généralement un mode de vie nomade, à l'exception des quelques tribus qui se sont sédentarisées dans les oasis ou près des canaux.

Les hauts Martiens vivent généralement dans des zones montagneuses, où ils occupent des villes-forteresses quasiment inexpugnables, les kraags.


Légendes et histoire des Martiens des canaux

Les légendes martiennes racontent que la civilisation qui a bâti les canaux, après avoir été la cause de l'assèchement progressif des mers, s'est exterminée elle-même en invoquant sur ses villes des gigantesques déluges de feu venu du ciel. Les Martiens d'aujourd'hui ne sont que les lointains descendants de cette puissante civilisation.

Les villes reliées par le réseau de canaux boréal faisaient il y a quelques siècles encore partie d'une entité politique appelée l'Empire des canaux. La navigation sur les canaux faisait alors l'objet d'une taxe (la perception du canal) au profit de l'empire. La capitale de l'empire était Syrtis Major (actuelle capitale de la colonie britannique, ce qui n'est pas pour déplaire aux Anglais qui aiment jouer sur cette coïncidence pour se proclamer héritiers de l'Empire des canaux, tant auprès des Martiens que des autres puissances coloniales terriennes).
L'Empire des canaux, après avoir vécu une période de décadence, a désormais éclaté (surtout depuis quelques décennies) en une kyrielle de petits empires et de cités-états, mais le souverain de Syrtis Major gardait le titre d'Empereur des canaux jusqu'à l'arrivée des Anglais. L'Empire des canaux avait été fondé il y a environ 5000 ans par un nommé Haldon, et depuis chaque empereur a porté ce nom.


Éléments de sociologie martienne

Les Martiens des canaux vivent sur l'héritage de leurs lointains ancêtres. Ils ne présentent plus guère des caractères du peuple qui a su creuser puis entretenir les canaux. Ils n'ont plus de créativité, d'imagination, de curiosité même (comme en témoignent ces familles qui habitent les premiers étages de tours en ruine sans chercher à savoir ce que contiennent les niveaux supérieurs) ; ils sont résignés et fatalistes. Et cet état de fait est bien mis en évidence par le fait qu'aussi loin qu'ils puissent s'en souvenir (légendes exceptées), ils ont "toujours vécu ainsi".
Mais de cet héritage, ils retiennent aussi une certaine fierté, voire une arrogance. Les Martiens des canaux considèrent souvent hautainement ou avec condescendance les Terriens, en dépit de la supériorité technologique de ces derniers ; ils les considèrent un peu comme des enfants, car la civilisation terrienne a une histoire beaucoup plus courte que la leur.
Ils tendent aussi à être relativement égoïstes, ou du moins individualistes (même si ce n'est pas le cas de tous). Ainsi par exemple, une personne qui se fait agresser au milieu d'une foule de Martiens des canaux a peu d'espoir que quelqu'un vienne à son secours.

Les relations sociales entre Martiens des canaux sont généralement assez formelles, voire ritualisées. Il existe des "comportements sociaux" à adopter selon les situations. Les apparences sociales ont plus d'importance que la situation réelle, ce qui fait que de nombreux nobles paraissent mener un train de vie fastueux, alors qu'en pratique ils ont à peine de quoi subvenir à leurs besoins.
Faire perdre la face à quelqu'un en public est considéré comme une grave insulte.

La plupart des villes martiennes encore habitées sont donc indépendantes, avec leur propre gouvernement. Le pouvoir y est en général détenu par un Martien de famille noble, mais il arrive de plus en plus que le véritable pouvoir soit entre les mains des plus riches marchands de la cité.
Les luttes de pouvoir économique, voire les guerres ouvertes entre villes voisines, sont relativement fréquentes.

L'importance économique d'une ville martienne est généralement directement corrélée au nombre de canaux qui y arrivent (ou qui en partent).

Diverses monnaies sont en usage sur Mars. La plupart sont à base de métaux, car leur disponibilité moindre que sur Terre leur donne une valeur plus élevée.
D'autres matières sont employées comme monnaies par certains peuples, comme les cristaux de quartz à feu dans le désert d'Arabie.

Les sociétés martiennes sont généralement polygames.

L'esclavage est courant dans les sociétés martiennes, et ce, depuis des temps immémoriaux. Les hauts Martiens mènent de véritables raids pour "moissonner" de la main d'½uvre. Chez les autres Martiens, les prisonniers de guerre dont aucune rançon substantielle ne peut être obtenue deviennent généralement des esclaves (certaines tribus de Martiens des terres sèches font la guerre dans ce but, ou pour libérer des proches détenus comme esclaves par une tribu voisine). Chez les Martiens des canaux, un délinquant ou un criminel peut aussi être condamné à l'esclavage (il peut y échapper si ses proches le "rachètent" en versant une somme qui varie selon le besoin de main d'½uvre qu'a la cité.
L'esclavage est héréditaire : les enfants d'une esclave sont eux aussi esclaves. L'affranchissement d'esclaves n'est qu'exceptionnellement pratiqué.
Réduire des Terriens en esclavage ne provoque chez les Martiens aucun état d'âme particulier. Les explorateurs qui s'aventurent sur le territoire des hauts Martiens en particulier courent de gros risques de finir leurs jours comme esclaves dans un kraag.

La corruption gangrène la société des Martiens des canaux ; elle est bien souvent retrouvée à tous les échelons du pouvoir.

La cuisine martienne paraît relativement épicée pour la plupart des palais humains.

Les Martiens des canaux considèrent les Martiens des terres sèches comme des primitifs incultes et non civilisés.
Les Martiens des terres sèches considèrent en général les Martiens des canaux comme des décadents (sédentarisme, agriculture et vie urbaine sont à leurs yeux des signes de décadence) ; mais ils envient souvent leur richesse et le luxe dans lequel ils vivent.
Martiens des canaux comme Martiens des terres sèches considèrent les hauts Martiens comme une civilisation autrefois intelligente et prospère (dont ils sont d'ailleurs eux aussi issus), mais qui a régressé presque jusqu'au statut de bêtes.


Quelques religions martiennes

Plusieurs religions existent parmi les populations martiennes.

Il y a tout d'abord une sorte de religion ancestrale, qui date de temps immémoriaux où les villes étaient pleines de vie, les déserts pleins de végétations et les mers pleines d'eau. De nombreux Martiens gardent un fond de croyance dans cette religion, mais cela semble s'apparenter plus à de la superstition qu'autre chose. Les temples de son unique dieu, dont le nom n'est jamais prononcé, semblent désaffectés.

Les Quiru (3), seigneurs de l'espace et du temps, l'ancienne civilisation qui a creusé les canaux, sont parfois considérés comme des dieux-héros. Toutefois, aucun culte formel ne leur est rendu, autre qu'une sorte de culte des ancêtres. Certains Martiens les considèrent quand même comme les plus grands dieux martiens. Ils détenaient la toute puissance, la sagesse et le savoir scientifique. Ils sont les ancêtres des Martiens des canaux actuels.

Les Martiens des canaux ont une religion basée sur les canaux, fondée selon la légende par l'un des premiers Empereurs des canaux. Leurs prêtres, les gardiens des canaux, sont censés entretenir les canaux afin qu'ils continuent d'apporter l'eau dans toute la planète et de permettre la navigation ; ils réparent en particulier les dégâts causés aux grands canaux par les tempêtes de sable. Ce sont en quelque sorte les gardiens de la civilisation. Il semble toutefois qu'ils aient cessé d'assurer l'entretien des canaux depuis quelques dizaines d'années.

Les religions des Martiens des terres sèches sont nombreuses, chaque tribu ayant apparemment la sienne. Néanmoins, il s'agit essentiellement d'animisme et du culte de dieux morts depuis des temps immémoriaux. Les Martiens des terres sèches qui ont de fréquents contacts avec les Martiens des canaux incorporent souvent dans leurs croyances des éléments de leur religion.

Les hauts Martiens semblent avoir une religion barbare et sanglante, le culte du Ver, selon laquelle Mars est irrémédiablement vouée à la ruine, comme le prouve sa décadence actuelle. Il s'agirait donc d'une religion fataliste.

Les Ramas (3) ("immortels") étaient des dieux dont le culte semble avoir disparu il y a déjà plusieurs siècles. La légende veut qu'ils aient eu la capacité de transférer l'esprit d'un homme dans le corps d'un autre. Il semble que des monuments tétraédriques aient été associés à ce culte.

Les Purificateurs du Sol sont une secte de fanatiques anti-humains, qui recrute ses membres essentiellement parmi les Martiens des canaux, et dont le but est d'expulser tous les colons terriens de la planète et d'effacer toute trace de leur passage.

Des cultes sont également rendus aux deux lunes martiennes (Phobos et Deimos).


Les langues martiennes

De nombreuses langues sont parlées sur la surface de Mars, mais il existe un genre de "langue de voyage", utilisée en particulier par les marchands et que la plupart des Martiens des canaux du réseau boréal, ainsi que les Martiens des terres sèches ayant des relations commerciales avec eux, comprennent : le lorni, ou bas martien. D'après les études des linguistes terriens, il semblerait que cette langue descende de celle parlée autrefois dans l'Empire des canaux. C'est en tous cas la langue la plus utilisée pour les relations entre Martiens et Terriens.


Technologie martienne

Le niveau technologique martien est inférieur à celui des Terriens, comparable globalement à celui du siècle dernier (XVIIIème !) pour les plus évolués des Martiens des canaux, et à celui du XVIème siècle pour la plupart d'entre eux.

Les Martiens des canaux, ainsi que certaines tribus de Martiens des terres sèches, savent travailler le métal ; mais les métaux (et le fer en particulier) sont nettement moins abondants sur Mars que sur Terre. Par contre, les Martiens ne sont pas mécaniciens.

On peut en particulier rencontrer des armes à feu primitives (mousquets et pistolets, et même quelques canons) de fabrication martienne. Les Martiens des terres sèches préfèrent s'en remettre aux armes blanches, telles que le cring, sorte de long couteau effilé.

Quant aux hauts Martiens, leur technologie est extrêmement primitive et tout au plus équivalente dans les meilleurs cas à celle de l'Âge du Bronze sur Terre.

Tout ceci bien sûr a conduit les Terriens à vendre aux Martiens des objets modernes, et certains aventuriers sans scrupule leur vendent même des armes à feu modernes (ce qui est bien entendu interdit dans la plupart des colonies terriennes).


Embarcations martiennes

La navigation sur les canaux est essentiellement à but commercial. La plupart des embarcations sont à voiles, mais on trouve aussi des péniches hâlées par des bêtes de trait et de petits bateaux à rames. Les embarcations martiennes ont généralement un fond plat et quelques mètres seulement de tirant d'eau. En raison de la présence des ponts, les mâts sont souvent conçus pour être démontables.

Du fait de la rareté de l'anémonier et de la difficulté qu'il y a à s'en procurer (cet arbre poussant dans des zones difficiles d'accès, dans les montagnes qui sont le territoires des féroces hauts Martiens), les navires volants (à voile) sont rares sur Mars, et généralement le signe d'une grande richesse... ou d'un grand courage, car certains "aventuriers" martiens parviennent, soit à obtenir du bois volant en quantité suffisante pour construire une petite embarcation, soit à capturer un navire volant haut martien.
De ce fait, une personne qui séjourne pendant quelques semaines dans une ville martienne relativement importante a généralement l'occasion de voir au moins un de ces véhicules.


Richesses de Mars

Parmi les richesses de Mars, citons :

De nombreuses rumeurs courent au sujet de fabuleuses richesses cachées au c½ur de cités abandonnées perdues en plein désert. Les découvertes occasionnelles de trésors archéologiques d'une valeur évaluée à plusieurs centaines de millions de francs semblent indiquer que ces rumeurs pourraient fort bien dire la vérité... C'est en tous cas la motivation pour laquelle de nombreux aventuriers s'enfoncent chaque année dans les déserts martiens, bien souvent pour ne plus revenir.


Notes

1 : le gashant, le ruumet breehr et l'eegaar sont des créations de Space 1889, © Frank Chadwick 1988, légèrement modifiées par mes soins pour être adaptées à Space 1890.
2 : cette explication n'est bien entendu pas connue des savants de l'époque.
3 : Quiru et Ramas sont des créations de Leigh Brackett, légèrement modifiées par mes soins pour être adaptées à Space 1890.


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