Jeu humoristique publié par un éditeur canadien. On y incarne des lycéens américains pendant les quatre dernières années de high school (du 9nth grade au 12th grade, soit en gros l'équivalent de la troisième à la terminale dans le système scolaire français). Les personnages ont donc de 13 à 16 ans au départ, et de 17 à 20 à la fin de la campagne.
Le jeu met essentiellement l'accent sur les côtés incorrects de la fin de l'adolescence : sexe, alcool, tabac, autres drogues, délinquance, fraude aux examens, etc... ; et même si l'établissement scolaire est le point central de la campagne, les scénarios sont bien loin de s'y cantonner. Les règles permettent de simuler toutes les activités courantes de persos lycéens (études certes, mais aussi sports, bandes de copains, boums, flirts, bagarres, sans oublier toutes les activités mentionnées plus haut).
Originalité : à l'issue de la campagne de quatre ans, on compare les Success Points des différents personnages (acquis grâce aux résultats scolaires, mais aussi gagnés (ou perdus) dans diverses occasions sociales (fêtes, rencontres sportives, vie sentimentale, etc...). Alma Mater est donc un JDR avec un gagnant : celui dont le PJ a le plus grand score en Success.
Paru en 1982, Alma Mater a choqué une partie du milieu du JDR lors de sa sortie. Depuis, il n'a que peu vieilli, même si deux éléments importants sont venus entretemps s'ajouter à son contexte : la pandémie de SIDA, et l'avènement d'internet. Moyennant l'intégration de ces deux aspects, il reste donc parfaitement utilisable de nos jours.
Alma Mater est une version hard et trash de Skool ou de Petit Nicolas rpg (transposée aux États-Unis et avec des personnages un peu plus âgés). Il peut également être utilisé en complément de jeux mettant en scène la vie sur les campus universitaires (GURPS IOU par exemple, mais aussi, en bricolant un peu, GURPS Discworld (pour l'Université Invisible), West Point : Extra Planetary Academy ou Starfleet Academy pour Star Trek: The Next Generation).