Bien qu'il se présente comme un JDR dans son introduction, VII Legio (souvent appelé Legio VII dans la presse spécialisée francophone de l'époque) n'en est pas véritablement un. Il s'agit en réalité d'un jeu intermédiaire entre le jeu de rôle vrai et un jeu de société classique. Il s'agit d'un jeu de space opera "baroque", où le MJ est le S.C. (Space Computer) et les joueurs incarnent des U.C. (officiers commandants), chacun étant à la tête d'un vaisseau de la VII Legio, partant explorer les étoiles pour le compte de la République Solaire (vaguement inspirée de celle de Rome). Chaque joueur équipe son vaisseau (matériel et équipage ; l'U.C. ne descend jamais du vaisseau, afin de ne pas se faire tuer) pour partir en exploration. Selon la taille du vaisseau, on peut emporter plus ou moins de choses et de personnel, ce qui impose de faire des choix drastiques (et qui, dans un vrai JDR, paraîtraient parfois arbitraires et sans justification tenant la route). Le but est de devenir fabius, c'est-à-dire commandant en chef de la légion : il y a donc une compétition entre les joueurs pour atteindre le premier cet objectif.
Le dernier livret du jeu est un recueil illustré du matos employé par les légionnaires et des différents types d'ET qu'ils peuvent rencontrer (avec certes quelques infos de règles à l'occasion). Son contenu est cannibalisable pour d'autres jeux de space opera, comme par exemple Empire Galactique.
La gamme
Supplément fournissant des règles supplémentaires destinées à simuler les expéditions de la C.A.A. (Cohors Ausiliaria Astralis) dans le royaume tablin, partie de l'espace occupée par des ET appelés les tablins. Une grosse moitié du livre est occupée par une partie illustrée, sur le même modèle que dans le jeu de base : matériel et ET (tablins et autres), partie là encore réutilisable dans des jeux de space opera tels qu'Empire Galactique.